IVème siècle av J.C, les Phéniciens établirent un comptoir sur la baie d'Alger appelé "Icosim" (l'île aux mouettes), devenu "Icosium" plus tard, sous l'empire romain et le resta en possession romaine jusqu'à l'arrivée des vandales, au milieu du Vème siècle. Elle fut ensuite gouvernée par les Byzantins, jusqu'à ce que les Berbères les chassent. La véritable destinée d'Alger va commencer à s'accomplir au Xème quand l'Emir Bologhine Ibn Ziri décide d'en faire sa capitale et l'appelle en référence à un chapelet d'îlots qui affleuraient dans la baie "El-Djazaïr". C'est à partir de cette période qu'Alger commencera à jouer un rôle commercial dans le pourtour méditerranéen.
En 1510, les Espagnols occupèrent l'îlot Peñón, en face du port. Les frères Barbarousses, appelés en renfort occupèrent la ville en 1516. Devenue capitale des corsaires barbaresques, Alger se déclara vassale de l'empire Ottoman et les Espagnols en furent chassés.
Juillet 1830, la ville est prise par les Français, devenue siège du gouvernement général du pays, des constructions militaires et administratives y furent édifiées. A partir de 1880, la ville prit son véritable essor. C'est à Alger que les alliés débarquèrent le 8 novembre 1942 puis que fut crée, le 3 juin 1943, le comité français de libération nationale (CFLN). Puis connu sous le nom de comité d'Alger, celui-ci devint un an plus tard le gouvernement provisoire de la république française du Général de Gaulle. De 1954 à 1962, la ville fut le principal centre lutte menée par le Front de Libération National (FLN) pour l'indépendance du pays. "La bataille d'Alger" en 1957, marqua en tournant de la guerre d'Algérie. En avril 1961, le putsch d'Alger constitua l'ultime tentative des généraux de l'armée française en Algérie pour empêcher l'inéluctable indépendance algérienne. Le 5 juillet 1962, Alger devint la capitale de l'Algérie indépendante.
Le 5 octobre 1988, Alger s'enflamme, des manifestations réclamant plus de démocratie. 23 février 1989, nouvelle constitution qui consacre le multipartisme entraîna la création plus de cinquante partis politiques.
Depuis le début des année 1990, la capitale algérienne est déchirée par un violent conflit opposant certains partis politiques et forces de l'ordre, lesquels s'expriment notamment par des attentats terroristes et des assassinats, jusqu'en 1999.
L'activité économique sociale et culturelle reprend des couleurs à la faveur du calme.